La nouvelle dimension

Les partis de l’opposition unis pour éviter un chaos

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Les partis de l’opposition unis pour éviter un chaos

La rencontre convoquée par les présidents des deux chambres pour discuter avec les partis politiques sur des questions liées à la conjoncture s’est tenue hier lundi. L’opposition, qui dit s’inquiéter des dérives du chef de l’Etat, compte créer un front commun pour éviter le chaos.

D’un autre côté, les partis proches du pouvoir disent apprécier l’initiative du dialogue et souhaitent que les différents acteurs épuisent toutes les voies de recours avant de faire table rase.

Cette rencontre tenue entre les parlementaires et les partis politiques a débouché sur la création d’une commission de suivi. La commission est composée de leaders de la classe politique haïtienne et de cadres issus du parlement haïtien. Dieuseul Simon Desras, président du sénat, a exhorté les leaders de la concertation à éviter le chaos qui avance à grand pas.

Le sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimée demande aux partis politiques l’application de mesures disciplinaires contre les élus qui se seraient détournées de la ligne politique de leur regroupement. Par ailleurs, le parlementaire demande aux députés d’engager le processus visant à mettre en accusation le chef de l’Etat.

Le sénateur François Anick Joseph estime de son côté que le président de la République manifeste la volonté de renvoyer le parlement haïtien, le deuxième lundi de janvier 2014.

Le parlementaire a aussi fait savoir que Michel Martelly aurait le projet former une assemblée constituante pour la mise en place d’une nouvelle constitution.

Pour sa part, le sénateur Moise Jean Charles fait savoir que cette rencontre avec les partis politiques n’aura pas permis de dénouer la crise. La seule solution, selon le sénateur du Nord, passe par une mobilisation générale en vue d’exiger le départ du président Michel Joseph Martelly.

La responsable de la Fusion des sociaux-démocrates estime que la table rase n’est pas une bonne méthode dans la situation actuelle du pays.

Edmonde supplice Beauzile préconise un dialogue franc entre toutes les forces en présence en vue d’arriver à un consensus.

Le pasteur Chavannes Jeune plaide, lui aussi, en faveur d’un dialogue entre les forces vives de la nation.

Le responsable politique entend épuiser toutes les voies de recours avant de se lancer dans une quelconque campagne de mobilisation. Le dirigeant politique estime que la mobilisation devrait être l’ultime recours. Cependant, il espère qu’une solution sera trouvée dans les plus brefs délais.

Photo:Lesly Dorcin

Facebook Comments

A lire aussi...