La nouvelle dimension

Les violences pré-électorales s’amplifient en Haiti, en dépit des dispositions annoncées

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Les violences pré-électorales s’amplifient en Haiti, en dépit des dispositions annoncées

Des violences ont encore marqué la campagne électorale, au cours du weekend écoulé, à deux semaines du déroulement des scrutins présidentiel et législatif du 9 octobre 2016.

Ces violences, ayant fait entre autres des blessés par balles, ont été commises malgré la mise en garde lancée par le Conseil électoral provisoire (Cep) contre les fauteurs de troubles, durant la campagne électorale, qui doit prendre fin le vendredi 7 octobre 2016.

La Police nationale d’Haiti (PNH) avait aussi annoncé un renforcement des dispositifs de sécurité, suite à des agressions enregistrées antérieurement.

En campagne dans le département des Nippes notamment dans la commune de Miragoâne (sud), la caravane de la plateforme politique « Pitit Desalin » a essuyé des jets de pierres qui ont causé des blessures à trois personnes.

La vitre du véhicule du candidat à la présidence, Jean Charles Moise, a été brisée lors d’une autre attaque subie à Cerca-la-Source (est).

Cette attaque viserait à déstabiliser l’équipe de Pitit Desalin, selon Moise qui appelle le gouvernement à garantir sa sécurité pendant la campagne électorale.

Un meeting du parti politique Fanmi Lavalas n’a pu se tenir, le samedi 24 septembre 2016, à Petit-Goave (sud) où des opposants ont manifesté contre l’ex-président Jean Bertrand Aristide qui se rendait dans la zone, accompagnant la candidate à la présidence pour le parti, Maryse Narcisse.

Lors de la mobilisation, des individus ont brandi des photos du journaliste Brignol Lindor, directeur de la salle des nouvelles de Radio Echo 2000, assassiné par des partisans d’Aristide, le 3 décembre 2001 à l’Acul 1ère section communale (Bino) de Petit-Goâve, à coups de piques et de machettes.

L’équipe de campagne a dû rebrousser chemin pour se rendre dans la ville de Jacmel où elle a pu réaliser sa rencontre publique.

De violents affrontements ont également eu lieu à Milot, le jeudi 22 septembre 2016, entre les partisans de Jean-Charles Moise et ceux du Parti ayisyen tèt kale (Phtk).

 

Durant le week-end, le député de la 50e législature, Gracia Delva, candidat au Sénat pour l’Artibonite sous la bannière du parti Ayiti an aksyon (Aaa) a échappé de justesse à une tentative d’assassinat.

Le directeur général de la Pnh rappelle aux candidats en campagne que, lors des réunions à caractère public, l’obligation leur est faite, à des fins de sécurité, d’aviser la police 48 heures à l’avance, en indiquant le lieu, le jour, la date, l’heure et la durée de toute rencontre.

La Pnh prévient également que pour éviter toute confrontation entre des groupes de sensibilités politiques différentes, les candidats, en accord avec la Police, doivent veiller à organiser leurs réunions à une distance d’au moins 1 km les unes des autres.

Source : AlterPresse

Facebook Comments

A lire aussi...