La nouvelle dimension

Mandat d’amener émis contre le surnommé Baby Doc

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Mandat d’amener émis contre le surnommé Baby Doc

Le juge Jean-Joseph Lebrun a ordonné que M. Duvalier soit amené devant la cour, le jeudi 28 février, pour y être entendu. Attendu en cour d’appel le jeudi 21 février, l’ancien président à vie d’Haïti, Jean-Claude Duvalier, a choisi de ne pas se présenter devant le tribunal. L’ancien chef d’Etat estime « qu’une décision antérieure disqualifie la Cour d’appel dans ce dossier ».

Le juge Jean-Joseph Lebrun précise que le pourvoi en cassation n’est pas suspensif. Par conséquent, tout pourvoi en cassation sera exercé après le jugement définitif en matière des ordonnances d’appel de juge d’instruction. Donc, la comparution personnelle de celui qui est surnommé Baby Doc est impérative, déclare Jean Joseph Lebrun.

Les défenseurs de l’accusé ont promptement réagi. Me. Reynold Georges dénonce le parti-pris du juge et Me. Fritzto Canton estime que la décision de la Cour d’appel est motivée par des raisons politiques.

Cependant, Me. Canton précise que son client, accusé de crime contre l’Humanité, n’est pas opposé à une comparution personnelle lors même qu’elle se révèle inutile.

L’un des avocats des victimes, Me. Jean Joseph Exumé, se dit satisfait de la décision de la cour qu’il juge légale. « Vu que le mot du droit a triomphé, je suis satisfait en tant que juriste », a déclaré l’ancien ministre de la justice.

Me. Exumé, écartant les qualités politiques que la défense attribue à la décision de la cour d’appel, déclare qu’il est du devoir du ministère public d’amener Jean Claude Duvalier devant la cour.

Facebook Comments

A lire aussi...