Trois jours de deuil national en mémoire de Leslie François Manigat. Le drapeau haïtien n’était pas en berne partout, même au voisinage du Palais National. Ce 3 juillet 2014, le deuil était partiellement national, lâche laconiquement un citoyen.
Tous les drapeaux des édifices étatiques et scolaires n’étaient pas en berne, tel qu’exigé par l’arrêté présidentiel ayant décrété trois jours de deuil en hommage à l’ex-président haïtien, Leslie François Manigat décédé le 27 juin 2014. Le Bureau des Archives Nationales, l’ancienne Caserne Dessalines située non loin du palais national, le Collège Bird sont, entre autres, les institutions ayant enfreint l’ordre de mettre les drapeaux en berne, les 3, 4 et 5 juillet.
Par ailleurs, les étudiants de l’Institut national d’administration, de gestion et des hautes études internationales (INAGEI) ont exprimé leur attachement au professeur Manigat qui, disent-ils, a formé plusieurs générations d’Haïtiens et d’étrangers. Trois journées de deuil national ne suffisent pas à celui qui a tenu haut le flambeau de la fierté nationale, estiment-ils.