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Martelly – Coup d’Etat : réactions désapprobatrices

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Martelly – Coup d’Etat : réactions désapprobatrices

Le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes(RDNP) rejette d’un revers de main les accusations du président Michel Martelly selon lesquelles le parti politique dirigé par Myrlande Manigat manigancerait un coup d’Etat. Dr Evans Beaubrun, secrétaire général adjoint aux affaires extérieures, fait savoir que le RDNP n’est jamais impliqué et ne sera jamais impliqué dans un coup d’Etat.

Toutefois, Evans Beaubrun annonce que l’opposition politique demandera la démission du président Michel Martelly si les élections n’ont pas lieu cette année. Le responsable, qui revendique le pluralisme politique en Haïti, exige l’organisation de l’élection d’un tiers du Sénat de la République et des collectivités territoriales auxquelles son parti se prépare à participer.

Les déclarations du président de la République montrant du doigt son ancienne concurrente à la présidentielle haïtienne, Mirlande Manigat, dans un complot contre la sureté de l’Etat suscitent des réactions désapprobatrices au niveau du Parlement. Le député Ackluche Louis-Jeune craint qu’on n’envoie un sort sur le chef de l’Etat qui, selon lui, ne semble pas disposer à boucler son mandat. A en croire l’élu de Dame-Marie, Michel Martelly a besoin de se faire soigner.

Les réactions du sénateur Francisco Delacruz ne sont pas différentes. « Le président s’est trompé de cible », a-t-il dit jeudi depuis le Palais Législatif. Il se demande pourquoi l’Etat ne passe pas à l’action s’il identifie les auteurs du complot. Francisco Delacruz croit que Michel Martelly digère mal la position politique du RDNP par rapport à son administration.

Estimant que les conditions pour perpétrer un coup d’Etat sont loin d’être réunies, le sénateur François Lucas St-Vil minimise les accusations portées par le président Martelly contre la secrétaire générale du RDNP. Le chef de l’Etat ferait mieux de faire accélérer le processus électoral en prévention de la crise dans laquelle le pays pourrait s’engouffrer début 2014.

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