Des instructions formelles ont été passées aux forces de l’ordre afin de garantir la sécurité de la population, a fait savoir le président de la République dans son adresse à la nation, jeudi. L’ordre est requis et sera établi, se convainc Michel Martelly indiquant que le droit de vote ne peut être retiré à personne.
C’est à l’hôtel Kinam en 2014 que les partis politiques de l’opposition ont défini les modalités à partir desquelles ce conseil électoral a été mis sur pied, rappelle M. Martelly. Aucune personnalité du pouvoir exécutif n’est membre de l’institution électorale, poursuit-il. Ce CEP est l’œuvre de l’opposition, martèle le chef de l’Etat.
Michel Martelly, exprimant son empressement à quitter le palais à la date prévue par la constitution, précise qu’il remettra le pouvoir, le 7 février 2016, à un président issu des élections.
La terreur, semée par un « petit groupe », ne peut être combattue, selon le chef de l’Etat, qu’en permettant à la population de se rendre aux urnes.
Photo : Lesly Dorcin