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Nicko-décès : l’hypothèse du suicide n’est pas soutenable

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Nicko-décès : l’hypothèse du suicide n’est pas soutenable

Vu les évidences recueillies sur la mort de son fils, Me. Osner Févry refuse d’accepter l’hypothèse du suicide. L’argument du criminologue est le suivant : « (…) la seule arme trouvée sur les lieux fut découverte sous la cuisse gauche de la victime ». Ce qui reviendrait à dire que Osner Févry Junior n’aurait pas pu cacher son pistolet sous sa cuisse gauche après s’être suicidé. Voici, in extenso, la note signée des parents de la victime, Yanick et Osner Févry.

Le mardi 1e  juillet 2014, mon épouse et moi, rentrés de voyage dans l’après-midi, avons appris avec stupéfaction la disparition de notre fils ainé, Me. Osner FEVRY Jr. (Nicko), Pasteur Associé de l’Eglise de la Communauté Evangélique d’Haïti de Delmas, à Delmas 75. Nous avons sur le champ alerté les services de police concernés qui nous ont assistés jusqu’à la découverte du cadavre de Nicko dans la soirée du même jour. 

Notre famille est sous le choc. Nous sommes profondément bouleversés par la perte  brutale de Nicko et vivons un drame insoutenable. Nous remercions tous ceux qui nous ont soutenus et qui nous accompagnent par leurs visites et appels et surtout par leurs prières de réconfort en cette pénible circonstance. 

Nous avons aussi constaté dans ces moments de profondes douleurs, que des informations hâtives sont diffusées dans la presse véhiculant une hypothèse de suicide. Pour les services de police, la presse et l’opinion publique, nous apportons quelques faits entourant ce drame:

Nicko est sorti, le lundi 30 juin vers les 11 heures du matin, de la maison familiale à Thomassin, en ayant soin de demander à la servante de préparer son déjeuner et ses habits, car il ne devait pas tarder à revenir pour sortir plus tard puisqu’il a au programme plusieurs rendez-vous pour la journée, dont celui du renouvellement de son permis de conduire, arrivé à expiration le 16 juin écoulé. Malheureusement, il n’est jamais revenu à la maison.

En début de soirée, le mardi 1e  juillet, le benjamin de notre famille a localisé,  par GPS, le lieu exact où était garé le véhicule de Nicko, qui se trouvait à Thomassin. Cette information a été immédiatement communiquée à la police qui dépêche sur les lieux une brigade qui retrouve son corps inerte au fond  d’une pente escarpée à une centaine de mètres de son véhicule.

Au moment du constat du juge de paix et des brigades de la police scientifique et de la DCPJ, dans quelles conditions avons-nous vu le cadavre de Nicko?  Nous avons trouvé le corps inerte de Nicko, couché sur le dos, les bras étirés le long de son corps, la tête droitement posée dans l’axe du corps, les jambes  bien allongées, des marques sur son front et ses bras ; et l’orifice de la porte d’entrée d’un projectile à la tempe droite. Au moment de la levée du corps, les agents de la brigade criminelle ont découvert un pistolet Taurus de calibre 9 mm. caché sous sa cuisse gauche.

Trois hypothèses peuvent être avancées:

  • S’agit-il d’un meurtre?
  • D’un accident?
  • Ou d’un cas de suicide?

En attendant le rapport final de la police, des évidences nous portent à croire que l’hypothèse du suicide ne peut pas être soutenue. Il revient donc à la police judiciaire de faire toute la lumière sur les circonstances entourant ce drame, en raison du fait que la seule arme trouvée sur les lieux fut découverte sous la cuisse gauche de la victime. 

Nous sommes dans la consternation et le deuil et nous vivons une période de  profonde détresse. Nous remercions tous les services concernés de la police, du système judiciaire et du Barreau de Port-au-Prince qui nous ont apporté leur support technique et administratif à l’occasion de ce drame. Nous remercions aussi nos parents, les amis de la famille et tous les professionnels des médias qui ne cessent de nous témoigner leur sympathie agissante.

Le visage calme et serein de Nicko et sa tête droite et bien posée sur le sol, et son maillot intact et propre sans aucune marque de sang, ne présentent pas les indications crispées et de raideur d’un suicidé.

Nous sommes tous des enfants de Dieu. Nicko est un enfant de Dieu, un jeune Pasteur et Juriste chrétien qui jouissait d’une bonne sante et avait la pleine  possession de toutes ses facultés physiques, psychiques et mentales. A notre Dieu toute la gloire, même en des temps comme ceux-ci !

Yanick et Osner FEVRY.

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