Les ouvriers des entreprises de sous-traitance étaient une nouvelle fois dans les rues de Port-au-Prince le jeudi 12 décembre dans le cadre de leur mouvement pour exiger qu’ils gagnent au moins 500 gourdes pour 8 heures de travail par jour.
Ils ont aussi dénoncé le Conseil Supérieur des Salaires qui a recommandé que le salaire de base soit de 225 gourdes, soit 75 de moins que le montant prévu par la loi sur le salaire minimum.
Arrivé devant le palais législatif, le président de la chambre basse a accepté de recevoir un groupe de protestataires qui ont dressé un tableau sombre de leurs conditions de travail dans les parcs industriels.
Les ouvriers dénoncent les patrons qui exigent trois cent douzaines de maillots en huit heures contre trois cent gourdes (moins de $ US 7).
Un salarié d’une usine de la SONAPI a expliqué que chez Baker (Charles Henry), on l’impose 833 maillots en 8 heures pour 300 gourdes.
Cet ouvrier a dénoncé le retour de l’esclavage et demandé que les parlementaires agissent contre cette situation de misère et d’exploitation.