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Paralysie des activités dans les usines de sous-traitance de Port-au-Prince

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Paralysie des activités dans les usines de sous-traitance de Port-au-Prince

Les activités étaient paralysées ce mercredi dans les usines de sous-traitance de Port-au-Prince, en raison d’un mouvement de protestation lancé par des milliers d’ouvriers du textile travaillant dans les parcs industriels de l’aire métropolitaine.

Plusieurs milliers de travailleurs ont ainsi manifesté dans la matinée sur la route de l’aéroport  pour réclamer un salaire minimum de 500 gourdes par jour.

Les protestataires étaient très remontés contre les membres du conseil supérieur des salaires qu’ils ont accusé de travailler à leur détriment.

Outre un salaire de base de 500 gourdes par jour de travail, nous exigeons également des mesures d’accompagnement, de meilleures conditions de travail et la mise en place d’un système de sécurité sociale qui nous protège contre les risques d’accident, de maladie, maternité et vieillesse, ont-ils martelé.

Ils ont aussi promis de rester mobilisés jusqu’à  satisfaction de leurs revendications.

Fin avril, le conseil supérieur des salaires (CSS) avait présenté son 3e rapport relatif à la fixation du salaire minimum par secteur d’activés en Haïti.

Le CSS recommandait que les salaires minima de référence tel que négociés entre les représentants des secteurs patronal et syndical soient fixés et appliqués par le gouvernement dès le 1er mai.

Il s’agit d’un salaire minimum de 225 gourdes pour les entreprises de la sous-traitance et celles fortement exposées aux facteurs concurrentiels et très vulnérables, 260 gourdes pour les entreprises en croissance et relativement stables ainsi que les entreprises se tirant d’affaire, 125 gourdes pour le personnel domestique.

AHP

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