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Pas un mot à la presse, l’instruction est secrète

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Pas un mot à la presse, l’instruction est secrète

L’ancien président Jean Bertrand Aristide n’a fait aucune déclaration à la presse en quittant le Parquet de Port-au-Prince au terme de son audition par le juge d’instruction Yvickel Dabresil. L’instruction est secrète, a rappelé Maryse Narcisse, coordonnatrice du Comité exécutif de FanmiLavalas indiquant, toutefois, qu’une note sera publiée incessamment sans préciser l’objet.

Yvickel Dabresil est édifié après le témoignage de Jean Bertrand Aristide, a, pour sa part, confié à Signal FM Me. Newton Saint-Juste, l’un des avocats qui assistaient l’ancien président haïtien lors de sa convocation mercredi. En répondant aux questions du juge instructeur, l’ancien chef d’état prouve qu’il est un citoyen respectueux des lois de la République.

«Jean Bertrand Aristide n’est pas au-dessus de la loi et souhaite que l’enquête sur l’assassinat du PDG de radio Haiti Inter et de son gardien Jean Claude Louissaint aboutissent », a déclaré Me. Newton Saint-Juste qui se réjouit du bon déroulement de l’audition.

Des centaines de militants lavalas étaient massés dans les parages du Parquet de Port-au-Prince où un dispositif de sécurité avait été établi à l’occasion de la convocation de Jean Bertrand Aristide.

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