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Port-au-Prince: fermeture des entreprises d’assemblage et de textile

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Port-au-Prince: fermeture des entreprises d’assemblage et de textile

La Centrale Autonome des Travailleurs Haïtiens (CATH) dénonce la fermeture  des entreprises d’assemblage et de textile, ce jeudi 12 décembre 2013. Son secrétaire générale, Fignolé St-Cyr estime que cette mesure n’est pas dans l’intérêt des travailleurs qui ont besoin d’argent pour les festivités de fin d’année.

Il presse en ce sens le ministre des affaires sociales et du travail, Charles Jean-Jacques d’intervenir pour faciliter la reprise des activités dans l’immédiat. Fignolé St-Cyr profite pour dénoncer une politique de deux poids et deux mesures dans cette affaire.

Les entreprises d’assemblage et de textile de la zone métropolitaine sont fermées, ce jeudi 12 décembre, a annoncé en début de matinée le conseil d’administration de l’Association des Industries d’Haïti (ADIH), affirmant avoir pris cette décision « en vue d’assurer la sécurité des employés et de leur lieu de travail ».

« Cette décision a dû être adoptée suite aux événements survenus le mardi 10 décembre et qui se reproduisent le mercredi 11 décembre de manière plus accrue. Des individus ont pénétré violemment dans l’enceinte de plusieurs usines pour y semer la panique et forcer les ouvriers à abandonner leur poste de travail », précise l’Association dans un communiqué.

L’ADIH fait savoir que « la situation s’est encore détériorée ce matin et a de nouveau provoqué, de manière violente, la fermeture forcée de plusieurs entreprises ». Elle demande « que le Gouvernement, la Direction Générale de la SONAPI ainsi que les responsables de la sécurité publique, prennent toutes les dispositions nécessaires afin que les entreprises, tant à la SONAPI qu’en dehors du Parc, puissent fonctionner et que le droit au travail des ouvriers et ouvrières soit garanti ».

L’ADIH rappelle, dans son communiqué, que « chacun de ces incidents violents contribue à décourager les investisseurs haïtiens et étrangers, avec pour conséquence l’aggravation de la situation de chômage endémique que connait notre pays ».

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