La nouvelle dimension

Pour et contre le départ de la Minustah

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram
Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on whatsapp
Share on telegram

Pour et contre le départ de la Minustah

Quel que soit l’angle choisi, le bilan de la Minustah est négatif, affirment ceux-là qui souhaitent son départ. Ils avancent pour preuve l’instabilité du climat de sécurité dans le pays ne favorisant pas les investissements souhaités. Alors que la force onusienne devait promouvoir et faire respecter les droits de l’homme, elle est accusée d’implication dans des cas de viol, de bastonnade, et de meurtre, mettant en cause la volonté réelle des Nations Unies de contribuer au renforcement de la démocratie en Haïti.

Des membres d’organisations de la société civile n’ont, de cesse, critiqué l’irrespect total de la vie par des soldats népalais qui ont introduit le cholera en Haïti ayant provoqué à date des milliers de morts. Pour eux, le fait par les Nations Unies de minimiser les démarches en vue de dédommager les victimes démontre la nécessité de se mobiliser pour obtenir le départ de la Minustah. Plus que jamais la démocratie serait menacée en raison de la présence sur le territoire haïtien de troupes étrangères.

En outre, soulignent les anti-Minustah, cette mission devait contribuer au rétablissement et au maintien de l’état de droit et de l’ordre public en Haïti. Neuf ans après son déploiement, et en dépit de son effectif composé de 6 681 militaires et de 2 676 policiers, les actes d’enlèvement et d’assassinat se multiplient et deviennent monnaie courante.

Une autre catégorie de citoyens apprécie différemment la présence de la Minustah sur le territoire l’attribuant des notes positives pour des travaux de constructions de certains bâtiments publics, de tronçons de routes, de réhabilitation de l’environnement et d’assainissement.

Rappelons que les Nations Unies ont déboursé, au nom du peuple haïtien, plus de 600 millions de dollars pour l’entretien de la MINUSTAH pour la période allant du 1er juillet 2012 au 30 juin 2013.

Facebook Comments

A lire aussi...