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Pour la sécurité du prévenu Shelson Sanon

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Pour la sécurité du prévenu Shelson Sanon

Le Directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains(RNDDH), Pierre Espérance presse les autorités du pays de garantir la sécurité du prévenu Shelson Sanon qui dénonce de grandes personnalités publiques dans des cas de meurtre, de kidnapping et dans le trafic des stupéfiants. Pierre Espérance insiste sur le rôle crucial que ce jeune homme peut jouer dans l’enquête ouverte pour établir la véracité des déclarations qu’il a faites au Bureau du RNDDH et signé par devant un notaire avant de se rendre à la justice pour les crimes qu’il reconnait avoir commis notamment à Jacmel pour le compte, précise-t-il, du sénateur Edwin Zenny et de son ancien collègue Joseph Lambert, actuel conseiller politique du président de la République.

Invité, tout comme M. Espérance à l’émission Moment Vérité Samedi sur Signal FM, Me Osner Févry estime anormal que le Parquet de Port-au-Prince n’ait pas pris de mesures de sécurité en faveur de Shelson Sanon dont la vie pourrait être en jeu étant donné la capacité de réaction des personnalités qu’il a dénoncées.

Par ailleurs, le RNDDH se lave les mains dans le dossier après avoir transmis à la justice les déclarations de Shelson Sanon. « Le RNDDH n’assume pas ces déclarations », souligne son principal responsable, estimant que son organisation n’a pas les compétences pour enquêter sur de telles accusations. D’ailleurs, ajoute-il, le document ne compte plus dans la mesure où le concerné est aux mains de la justice.

Pour Me Févry, pourvu que Shelson Sanon ne fasse pas l’objet de contrainte, il a fait un « aveu » et le RNDDH n’avait qu’à contacter les autorités judiciaires. Ce que l’organisation des droits humains a fait, reconnait le criminologue.

Shelson Sanon a avoué avoir reçu l’ordre de l’ancien sénateur Joseph Lambert, pour qui il prétend travailler depuis plus de 10 ans, d’assassiner les députés Sorel Jacinthe et Levaillant Louis-Jeune. « Il a déjà été entendu à deux reprises par le juge chargé de l’instruction du dossier », confirme Pierre Espérance.

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