La nouvelle dimension

Pour une meilleure application de la loi sur le blanchiment des avoirs

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Pour une meilleure application de la loi sur le blanchiment des avoirs

Un atelier de réflexion sur la stratégie de mise en œuvre de la loi sanctionnant le blanchiment des avoirs et le financement du Terrorisme, en attentant que cette dernière soit votée dans les mêmes termes, a eu lieu vendredi à Port-au-Prince. L’objectif était de de réfléchir sur les stratégies qui faciliteront la mise en œuvre de cette loi et d’assurer la coordination des activités réalisées dans le cadre de la lutte contre ce fléau.

Cet atelier, organisé par la Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD), était ouvert aux représentants des ministères de la Justice, de l’Économie et des Finances, de la Planification et de la coopération externe, de la Primature, de la Banque de la République d’Haïti (BRH), de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF), de l’Administration Générale des Douanes (AGD), du Bureau d’Administration du Fonds Spécial (BAFOS), de l’Association Professionnelle des Banques (APB) ainsi qu’au Président de la Commission Économie et Finances de la Chambre des Députés Antoine Rodon Bien-Aimé.

Approuvé par le sénat de la République, le 28 février 2013, la loi sur le blanchiment des avoirs a subi des changements à la chambre des députés le 9 septembre. Elle a été acheminée à nouveau au Grand Corps pour un nouveau vote, mais le conflit entre l’Exécutif et le Sénat la jette dans l’impasse.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales et également président du Comité National de Lutte contre le Blanchiment des Avoirs (CNLBA), David Bazile, a lancé l’atelier. Dans son intervention, il a insisté sur les efforts que le CNLBA a déjà consentis dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des avoirs qui constitue un élément d’instabilité, selon plus d’un.

David Bazile a promis que le CNLBA travaillera sans relâche avec toutes les institutions concernées afin de trouver les mécanismes les plus efficaces pour faire face à la fraude transnationale. En ce sens, il estime indispensable un Comité ad hoc de suivi.

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