En cette période où les déclarations de chacun font écho à travers les médias sociaux et les plateformes de discussion, une remarque récente a suscité une vive réaction dans plusieurs secteurs de la société. Lorsque Tafa Mi Soleil a affirmé : “Je ne peux pas être noire et chrétienne”, une onde de choc a parcouru nos conversations et nos esprits. Cette déclaration a mis en lumière les questions complexes entourant l’identité culturelle et religieuse, en particulier dans le contexte de la communauté noire.

Alors que cette discussion anime nos pensées, approchons-nous de la prochaine fête à l’horizon : la Saint-Valentin. Traditionnellement associée à la célébration de l’amour et de l’affection, cette journée a également ses racines dans la tradition chrétienne catholique. Mais dans ce contexte de débat sur l’identité, je me pose la question : est-il approprié pour une personne noire, haïtienne de célébrer la Saint-Valentin ?

Certains pourraient arguer que la Saint-Valentin est une célébration universelle de l’amour, indépendante de toute affiliation religieuse ou ethnique. Cependant, pour d’autres, la question de l’identité et de la foi peut influencer leur perception de cette fête.

Pourquoi pas Kòkòt ak Figawo?

Peut-être est-il temps d’envisager une évolution de la Saint-Valentin pour mieux s’adapter à notre identité culturelle.

Pourquoi ne pas renommer cette fête “Kòkòt ak Figawo”, une expression qui reflète notre héritage culturel et nos valeurs ?

En adoptant un nom plus en accord avec notre identité, nous pourrions revitaliser cette célébration pour qu’elle soit plus inclusive et représentative de qui nous sommes en tant que peuple.

Après tout, l’amour transcende les frontières, les langues et les religions, mais se serait bien que notre célébration de celui-ci reflète pleinement notre richesse culturelle et notre diversité. Joyeuse fête de l’amour.

Make love and not war cause we don’t need no trouble

Bob Marley