La nouvelle dimension

Remise à neuf de l’image d’Haïti grâce à Ady Jean Gardy

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Remise à neuf de l’image d’Haïti grâce à Ady Jean Gardy

L’image d’Haïti est remise à neuf grâce au ministre de la Communication Ady Jean Gardy. Dans une note de presse datée du 7 janvier, le ministre confie avoir fait des acrobaties énormes entre deux importants documents pour prouver, dans la presse nationale et internationale, qu’Haïti n’est pas parmi les dix pays les plus dangereux de la Terre, comme l’avait signalé la Société de Services sur Internet, Yahoo France et la Foreign and Commonwealth Office.

Dans un premier temps, M. Ady Jean Gardy dit avoir eu recours à un document du Secrétariat de la Déclaration de Genève sur la violence armée et le développement dans le monde qui présente les 58 pays les plus violents. Le ministre fait remarquer qu’Haïti n’en fait nullement partie. Haiti est classée au 63e rang à l’échelle mondiale si on considère la période allant de 2004 à 2012.

De plus si on présente la Caraïbes comme la troisième région la plus violente au monde, le taux moyen d’insécurité étant de 22.4, rappelle le ministre, on laisse l’impression qu’Haïti y contribue alors qu’au contraire Haïti concourt à faire baisser cette moyenne de criminalité dans la région.

Le ministre de la Communication cite également un autre rapport, celui de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODOC) qui place Haïti au 18e rang dans les Antilles avec un taux de meurtres de 6,9 pour 100 000 habitants au niveau du secteur des trafiquants. En comparaison, la Jamaïque est en tête au 52e rang, les Bahamas et la République Dominicaine devancent Haïti avec des taux respectifs de 28e et 24e rang et Porto-Rico a dépassé la 26e place. L’UNODOC souligne que le taux d’enlèvements ne serait pas non plus en hausse en Haïti depuis le tremblement de terre.

Au regard de ces deux documents, le ministre de la Communication d’Haïti souhaite que les organisations de droits humains au Canada, aux Etats Unis, en Amérique Latine et en Europe prennent en main ce cas d’abus au niveau de l’image d’Haïti. Leurs interventions, fait remarquer le ministre, permettra de ne pas bloquer la reprise de la nation haïtienne qui tente de se reconstruire dans un contexte difficile hérité d’un tremblement de terre catastrophique.

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