Le ministre de l’environnement annonce que les mesures seront renforcées pour empêcher l’exploitation abusive des carrières de sable. Selon Jean François Thomas, toute exploitation illicite de ces ressources non renouvelables met en péril la situation environnementale du pays en entraînant des phénomènes de sédimentation et de désertification.

Pour sa part, le directeur général du Bureau des mines annonce, pour bientôt, la fermeture de plusieurs carrières de sable. Ludner Remarais a fait savoir qu’un arrêté sortira incessamment pour freiner leur exploitation abusive, notamment dans la Rivière Grise où le désordre bat son plein.

Le directeur général du Bureau des Mines, qui présentait substantiellement le contenu du prochain arrêté, a indiqué que des individus font de la Rivière Grise un lieu de décharge publique. Ce comportement, dit-il, contrarie le rôle joué par la rivière dans l’équilibre écologique. Le communiqué interdira cette pratique, déclare M. Remarais.

Ludner Remarais a indiqué que la règlementation des carrières est le pivot de cet arrêté qui renforcera le contrôle en définissant la voie à emprunter par les exploitants des carrières de sable autorisés. Des agents de l’environnement, ceux du Bureau des mines et des mairies seront en poste pour assurer le contrôle des camionneurs.

Francisco René qui s’arme du décret du 2 avril 1984 et de celui du 3 mars 1976 a déclaré : « Fini la recréation pour ceux qui exploitaient illicitement les carrières de sable. Le commissaire du gouvernement se dit engagé à sévir contre tous les exploitants qui ne sont pas dûment autorisés par le Bureau des mines.

A l’arrestation des présumés contrevenants, les tribunaux y statueront, toutes autres affaires cessantes, conclut Francisco René.