Le vote par le Sénat des amendements à la loi électorale serait une carte blanche accordée au chef de l’Etat pour l’habiliter à mettre en œuvre ses projets contre la République, laisse entendre Moise Jean Charles. Le sénateur du Nord, qui reste accroché à l’article 289 de la Constitution haïtienne amendée pour la formation du Conseil électoral provisoire, dénonce, par ailleurs, la disparition de plusieurs ordinateurs dans les bureaux de l’Office national d’identification.