Jusqu’ici, on était habitué au phénomène de l’occupation des trottoirs par des marchands ambulants, des restaurants de fortune, des carcasses de poubelles incendiées, des matériaux de construction, et des piles de fatras. Vu le grand laisser-aller de la part des responsables concernés, des camions de sable envahissent maintenant l’espace réservé aux piétons qui sont obligés de se confondre avec les véhicules roulants. Du nombre, des écoliers, des femmes et des vieillards qui se font heurter assez souvent par des véhicules et des motocyclettes.

L’occupation des trottoirs par des camions, généralement en très mauvais état, est constatée notamment à Pétion-ville et à Delmas. Deux communes qui, jadis, étaient préservées de cette forme d’encombrement de la voie publique.

Aujourd’hui, des individus décident, comme bon leur semble, d’exposer leur cargaison de sable dans les quartiers résidentiels, générant une nouvelle source de nuisance à l’environnement. Les camions, partiellement recouverts, laissent des trainées de sable dans leur sillage jusqu’à la destination finale. Les plus petites particules sont pulvérisées dans l’atmosphère polluant ainsi l’air que nous respirons.

Les mairies ne devraient-elles pas, de concert avec le service de la circulation, prendre les décisions qui s’imposent pour freiner ce phénomène qui risque d’allonger la liste des défis difficiles à relever par les autorités haïtiennes.

CR,