Il est indispensable qu’Haïti se dote d’une loi sanctionnant le blanchiment des capitaux et le financement des activités du terrorisme avant la date butoire du 15 juin 2013. C’est une mise en garde au président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Crédit(BNC), Jean Philippe Vixamar qui s’adressait mercredi au parlement afin d’accélérer le processus du vote du projet de lois y relatif, au risque de voir le pays tombé sur des sanctions internationales.

« Nous n’avons pas beaucoup de temps. A n’importe quel moment, le Groupe d’Action Financière de la Caraïbe pourrait se réunir pour nous imposer une sanction », a prévenu M. Vixamar en marge de l’inauguration de la 33e succursale de la BNC lundi dans l’espace de l’hôtel Royale Oasis, à la Rue Panaméricaine, à Pétion-ville.

Cette loi prévoit des gardiens financiers qui feront le monitoring du système et rendront plus difficile les transactions internationales, a expliqué Philippe Vixamar.

La chambre des députés devrait se réunir ce jeudi pour statuer sur le projet de loi sur le blanchiment des avoirs et le financement des activités de terrorisme. Toutefois, le texte qui a subi pas mal de modifications devrait être retourné au Sénat de la République.