La nouvelle dimension

Zaka nous parle du mouvement ‘’ NOU PRAN LARI A’’

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Zaka nous parle du mouvement ‘’ NOU PRAN LARI A’’

« La population n’a pas encore atteint cette dimension pour pouvoir apprécier mes œuvres. Il ne s’agit pas seulement de mes voisins dans le quartier de Cité de Dieu. L’éducation s’avère nécessaire pour goûter une œuvre qui sort de l’ordinaire… », affirme Marc Antoine Joseph. La section culturelle de Signal Fm rendait visite à l’artiste dans son atelier, à Cité de Dieu…

Toupie/ Signal Fm : Zaka, parlez-nous du sens de ce mouvement baptisé “NOU PRAN LARIA”.

Marc Antoine Joseph : « NOU PRAN LARIA » est un mouvement qui vise à réunir les jeunes artistes des quartiers populaires, et à valoriser leurs talents et potentiels. Ainsi seront-ils plus conscients de leur importance et de leur rôle dans la communauté. Je peux dire que le mouvement « NOU PRAN LARIA »  est  une révolution en ce sens qu’il cherche à réinventer les espaces conventionnels d’exposition.

Toupie/ Signal Fm : Quand cet atelier a-t-il été créé ?

Marc Antoine Joseph : L’atelier ZAKA existe depuis trois ans. Vu les problèmes que confrontent les artistes. Je reconnais que c’est un casse-tête pour un artiste, en Haïti, de se doter d’un espace de travail.

Toupie/ Signal Fm : Quel est le prix maximum pour l’acquisition d’une tes pièces ?

Marc Antoine Joseph : Tout dépend de la dimension de l’œuvre ou de son sujet. Le prix est généralement fixé au maximum à 3000 dollars américains.

Toupie/ Signal Fm : Les gens du quartier Cité de Dieu ont-ils l’habitude de venir acheter vos œuvres ?

Marc Antoine Joseph : La population n’a pas encore atteint cette dimension pour pouvoir apprécier mes œuvres. Il ne s’agit pas seulement de mes voisins dans le quartier de Cité de Dieu. L’éducation s’avère nécessaire pour goûter une œuvre qui sort de l’ordinaire…

Toupie/ Signal Fm : Qui sont-ils les collectionneurs haïtiens qui s’intéressent à vos œuvres ?

Marc Antoine Joseph : Des collectionneurs haïtiens ? C’est par hasard qu’un artiste vend une pièce. C’est généralement un coup de chance.

Toupie/ Signal Fm : Quel votre plus grand rêve en tant que sculpteur ?

Marc Antoine Joseph : Mon plus grand rêve ? Que les artistes de mon pays soient reconnus par la société et par l’Etat et qu’ils bénéficient d’un régime de protection sociale qui leur est spécifique.

Toupie/ Signal Fm : Votre métier est-il rentable?

Marc Antoine Joseph : Le métier d’artiste est un métier difficile. Il n’est facile d’en vivre, en Haïti. Mais la réputation que j’ai acquise dans le domaine m’aide à subvenir à mes besoins.

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