La nouvelle dimension

Haïti –culture : anciens et nouveaux auteurs peuvent se nourrir sans se manger

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Haïti –culture : anciens et nouveaux auteurs peuvent se nourrir sans se manger

 

Les écrivains de l’ancienne génération et ceux de la nouvelle peuvent se nourrir sans se manger car ils peuvent s’inspirer les uns les autres, laisse entendre Jean-Euphèle Milcé. Le poète, jugeant inutile le conflit de générations entre les auteurs, appelle les jeunes écrivains à se tourner vers la littérature-monde pour faire sauter les barrières que des validateurs locaux ont dressées.

L’absence d’une nouvelle génération d’auteurs autoproclamée, comme ce fut le cas avec Haïti littéraire où des écrivains se sont fixés, dans une logique de compagnonnage, sur une esthétique et une idéologie, donne lieu à des aventures individuelles, fait remarquer M. Milcé reconnaissant toutefois que cela crée une cacophonie.  Mais, ces aventures  totalement individuelles proposent souvent des bonheurs, se réjouit-il.

Aujourd’hui, Haïti devient de moins en moins insulaire et la littérature commence de plus en plus à se négocier sur les marchés internationaux, indique l’auteur de l’Alphabet des nuits. Les jeunes écrivains, qui majoritairement se mettent  en réseau, peuvent se prendre en charge en  démarchant leurs œuvres à l’étranger sans obtenir le visa des écrivains de l’ancienne génération, conclut l’ancien directeur du principal fonds patrimonial de Port-au-Prince, la Bibliothèque haïtienne des Pères du Saint-Esprit.

Notons que Jean Euphèle Milcé intervenait, le 4 mai 2014,  autour du thème : «Nouvelle génération d’auteurs et perception de la citoyenneté» dans le cadre de la série de conférences organisées par C3 Editions qui fête son troisième anniversaire.

Robenson D’Haïti

robensonht@yahoo.fr

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