Les danseurs de Step Afrika se sont produits, le 17 novembre 2013, sur la place Boyer, à Pétion-Ville, en présence de quelques milliers de personnes. Un spectacle étonnant combinant danse africaine, rara et mouvements d’aérobic tout en veillant à un échange constant avec le public.

L’événement a rencontré un franc succès, notamment grâce à la présence de plusieurs dizaines d’étudiants issus de différentes écoles de danse.

Avec le stepping, les corps ne sont plus sensibilisés à écouter de la musique, mais à en produire, a fait remarquer Guirlène, précisant que les danseurs se donnent des tapes sur tout le corps et s’applaudissent pour produire des rythmes et des mélodies.

Pour Pierrot, un danseur, le stepping est la danse de la liberté. Le danseur n’a pas à apprendre une quelconque chorégraphie, par cœur. Il suffit, ajoute-il, d’être plus attentif à la graphie imprévisible des mouvements du corps dans l’espace, à leur géométrie et à leur rapport dans l’immédiat avec le public, renchérit-il.

Le manager de Step Afrika, Brian Williams, qui se dit satisfait des échanges artistiques entre les deux peuples, croit que le stepping s’enrichit au contact de la culture haïtienne.

Notons que le groupe est rentré au pays sous l’égide de l’ambassade des Etats-Unis. Il a séjourné en Haïti du 12 au 19 novembre.

Robenson D’Haïti / robensonht@yahoo.fr

Photo : Lesly Dorcin