Au terme de 5 jours de grève, les enseignants ont décidé d’observer une trêve de 20 jours à dater du lundi 27 janvier 2014. Cette décision, négociée avec les autorités du ministère de l’Education nationale, a été prise face au pourrissement de la situation marquée par des manifestations répétitives des élèves des écoles publiques dans les rues et le mécontentement des parents.
En effet, à la fin des discussions menées, les 22 et 23 janvier, des syndicats ont obtenu du gouvernement un relèvement salarial qui entrera en vigueur, dès le mois d’avril. En contrepartie, les enseignants se sont engagés, jeudi, à observer une trêve pour faciliter la poursuite des négociations et permettre la reprise des cours.
Toutefois, la trêve n’est pas sans entrave. Ce protocole d’accord n’a pas séduit tous les syndicats d’enseignants. Il n’est pas question de trêve pour l’Union nationale des normaliens haïtiens (UNNOH) dont le Coordonnateur général,Franck Wilbert, a, pourtant, signé l’accord d’entente. Josué Mérilien, qui souligne que le document n’engage pas les enseignants, demande aux grévistes de poursuivre leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs revendications.
En attendant que le verdict des négociations tombe, les enseignants et écoliers du secteur public peuvent profiter des 20 jours de répit.