S’appuyant sur une enquête internationale menée dans le cadre de cette affaire, le criminologue Me. Osner Févry confie que trois hauts gradés de la PNH seraient suspectés dans ce qu’il qualifie l’assassinat de son fils ainé. Me. Févry, qui continue d’exiger la création d’une commission d’enquête indépendante, s’est gardé de révéler l’identité des suspects.
Certains des assassins de Me. Osner Févry Junior seraient dans l’institution policière dont les responsables avaient confirmé, le mercredi 8 octobre 2014, qu’il s’agissait bel et bien d’un suicide vu que l’arme récupéré sur le lieu du crime, un pistolet de calibre 9 mm, appartient au père de la victime.
L’arme ayant mis fin à la vie de son fils, qui serait un indice majeur pour la PNH, n’est qu’une tentative visant à protéger ces hauts gradés de la PNH qui seraient impliqués dans le dossier, selon Févry. Ce dernier martèle qu’il a été le premier à reconnaitre que le pistolet retrouvé sous les cuisses de son fils était bien le sien
De plus en plus méfiant vis-à-vis de l’institution policière, l’homme de loi renouvelle sa demande, à savoir que même les enquêteurs doivent faire l’objet d’une enquête.
Jean Michel Cadet
