Le porte-parole de la plateforme politique REL PATRIYOTIK, Dextra Fritz Gerald, a clamé le droit légitime du secteur populaire d’intégrer le gouvernement provisoire. En conférence de presse, ce mercredi 3 janvier, Me. André Michel a tenu le même discours. Selon lui, le Gouvernement de transition doit être dirigé par ceux-là qui ont persévéré dans les manifestations anti-Martelly depuis les quatre dernières années. Toutefois, le juriste a précisé que personnellement il ne s’y intéresse guère.  

Voilà la formule fermement recommandée par la plateforme politique « REL PATRIYOTIK » qui met en garde contre toute autre manœuvre.

Un président de la République issu de la Cour de cassation et un premier ministre de consensus créeront une commission dont la tâche sera de vérifier les élections et de  formuler des recommandations. Ensuite, un Conseil électoral provisoire(CEP), ne disposant que d’un délai de 90 à 120 jours, sera mis en place pour boucler le processus électoral.

Cette structure politique accordera 72 heures, un véritable ultimatum, aux concernés pour s’entendre sur la formation de la nouvelle administration qui doit combler le vide qui s’installera au creux de l’Etat, le 7 février 2016, date à laquelle expirera  le mandat du président Michel Martelly. Si rien n’est fait

La plateforme « REL PATRIYOTIK », dénonçant les manœuvres du parlement et du « Core Group », rappelle que les militants conséquents sont encore dans les rues et y resteront jusqu’à ce que le chef de l’Etat parte et que leurs revendications soient pleinement satisfaites.

Photo: Lesly Dorcin