L’installation du Conseil électoral provisoire est un nouveau pas franchi vers l’application de l’accord du 5 février 2016, a affirmé jeudi le Premier ministre. Quant à la nécessité de mettre sur pied une commission de vérification électorale, Enex Jean-Charles promet de laisser les conseillers électoraux travailler en toute indépendance.
Cependant, le CORE Group, qui est intéressé à aller vite en besogne, se montre défavorable à l’idée de la formation d’une quelconque commission de vérification électorale. Or, la vérification des élections de 2015 constitue un préalable à la poursuite du processus électoral pour les trois candidats ayant suivi Jovenel Moise qui est arrivé en tête du classement, selon les résultats du premier tour de l’élection présidentielle communiqués par le CEP d’alors.
Maintenant que le nouveau CEP est mis en place, les conseillers sont libres de conduire le processus sans subir les contraintes de l’Accord du 5 février concernant la date à laquelle les prochaines élections doivent se tenir, déclare le sénateur Francisco Delacruz appelant le Gouvernement à resserrer ses limites pour ne pas interférer dans le travail des conseillers.
Toutefois, écrit l’AHP, beaucoup de secteurs croient qu’il ne doit pas y avoir d’à priori dans le cadre d’une éventuelle vérification pour que le rapport de la commission soit accepté par tous les candidats.