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Haïti : le spirituel au secours de la politique

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Haïti : le spirituel au secours de la politique

Des propositions toutes plus surprenantes les unes que les autres parce qu’elles ne s’appuient pas sur la Constitution et les lois de la République. C’est le moins qu’on puisse dire de la série des consultations entamées par le président Martelly en vue de dénouer la crise politique. Les propositions sont pour la plupart inspirées par l’instinct politique des acteurs. Certains participants aux consultations préconisent l’intervention  du divin.

Invité par le chef de l’Etat, le dirigeant politique Chavannes Jeune  apporte, lui aussi, sa contribution au processus de résolution de la crise. Le politique enfile le manteau du religieux pour s’adresser au chef de l’Etat. M. Jeune propose au président Martelly de décréter trois jours de jeûne et invite les protagonistes de la crise à observer une trêve à l’approche des fêtes de fin d’année.

Pour le sénateur du Nord-est, Jean Baptiste Bien-Aimé, l’un des membres du G-6, la religion devrait se tenir à l’écart des affaires de la cité au nom du principe de la laïcisation. Il dit espérer, toutefois, que le divin couvre M. Martelly de son esprit saint pour qu’il applique la constitution du pays.

L’intervention du spirituel dans les affaires politique ne date pas de cette crise. « Religions pour la paix », une entité composée d’un ensemble de cultes, a joué un rôle prépondérant dans l’accord du 24 décembre 2012 ayant accouché de la mise sur pied du CTCEP. En 2013, la Conférence Episcopale d’Haïti (CEH) jouait les facilitateurs dans le cadre du dialogue d’El Rancho.

Jean Michel Cadet

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