La nouvelle dimension

Trottoirs « open for business »

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Trottoirs « open for business »

Une fille âgée d’environ 10 ans, qui n’avait pas accès aux trottoirs, s’est fait heurter par un motocycliste le vendredi 19 janvier à Delmas. Ce n’était pas un accident, mais un malheur qui, par la grâce de Dieu, n’arrive pas souvent dans ce pays où piétons et automobilistes se discutent la route.

La fille va bien. Cependant, je voulais pousser un coup de gueule contre les responsables du service de la circulation qui est hors service depuis longtemps. Mais, à quoi bon ?

Un trottoir devient parfois un lieu de décharge d’ordures. Se débarrasser des fatras est utile. Il peut être aussi un centre commercial où l’on brasse les affaires. Les trottoirs sont des espaces « open for business ». On ne saurait négliger cet aspect d’autant plus que c’est la grande mode.

Partant du principe qu’il faut encourager l’investissement, les millions roulant sur les trottoirs méritent protection. Voilà pourquoi, je propose qu’on y installe des feux de signalisation pour une bonne circulation des personnes et de leurs biens. A défaut, on pourrait créer un corps d’agents de police qui s’occuperaient uniquement de la circulation sur les trottoirs.

A cet égard, les choix politiques des dirigeants haïtiens sont déterminants. Il est vrai que personne n’est responsable. Tout chef d’Etat haïtien pense avoir le mérite de diriger moins mal que son prédécesseur. Même si les autorités ne sont pas responsables de l’embouteillage qui assiège la capitale, elles doivent comprendre que les surfaces réservées aux piétons sont aujourd’hui saturées parce qu’elles sont surtout occupées par des immondices et des marchands.

Donc, dans le cadre de la reconstruction d’Haïti, je propose qu’on construise des trottoirs plus larges que les routes.

Rdh/signal Fm

Photo:Kenol Aurelus

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