La nouvelle dimension

6 000 Haïtiens déjà enregistrés au PIDIH

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6 000 Haïtiens déjà enregistrés au PIDIH

Plus de 6 000 Haïtiens se sont enregistrés au Programme d’Identification et de Documentation des Immigrants Haïtiens (PIDIH) à Santo-Domingo depuis son lancement le 21 juillet. Ce programme permet, contre un paiement de 1000 pesos, d’obtenir extrait d’acte de naissance, la carte d’identification nationale et un passeport en vue de participer au Plan de régularisation pour les étrangers, mis en place par les autorités dominicaines.

Le PIDIH est un projet visant à identifier et documenter en 10 mois plus de 300 000 Haïtiens vivant illégalement sur le territoire dominicain. La mise en œuvre de ce programme répond à un engagement  de l’État haïtien d’honorer un engagement pris dans le cadre du dialogue de haut niveau avec la République Dominicaine.


Dans les prochains jours, le projet s’étendra dans les autres villes de la République voisine afin de prendre en compte tous nos expatriés non documentés. François Guillaume II, le ministre des Haïtiens Vivant à l’Étranger (MHAVE), a laissé le pays, jeudi, à destination de Santo-Domingo afin de procéder à l’évaluation du PIDIH et s’assurer de l’efficacité des services fournis aux compatriotes en situation irrégulière. Lors de son séjour, le ministre Guillaume assurera le suivi des discussions à l’Ambassade d’Haïti en République Dominicaine et procèdera à la visite du nouveau local du PIDIH. Le ministre revient à Port-au-Prince, samedi.

Par ailleurs, mercredi, des centaines de travailleurs migrants haïtiens,  en majorité des travailleurs de la canne-à-sucre provenant des bateys ont organisé un sit-in devant les locaux de l’Ambassade d’Haïti à Santo Domingo pour exiger gratuitement des autorités haïtiennes des documents d’identité, rapporte le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GAAR).

 

Jesús Núñez, porte-parole de l’Union des travailleurs de canne-à-sucre, a indiqué qu’il est du devoir du gouvernement d’Haïti de doter ces migrants haïtiens en âge de bénéficier de leur pension, après avoir travaillé pendant des décennies dans les champs de canne-à-sucre en territoire dominicain, qui se plaignent des difficultés auxquelles ils font face pour récupérer leur pension, l’État dominicain exigeant à tout travailleur de canne-à-sucre pour pouvoir jouir de son droit de pension, de présenter son passeport.

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